VOUS AVEZ DIT "VACANCES" ?
Un moment sans attention et ce fut joué ! Comme tout Hun (chacun) nous venons de "bouger" un peu", désireux que nous étions -Mary et moi-, de "profiter des beaux-jours". Nous sommes donc allés -ô brièvement-, voir des amis et d' autres gens pré-hystériques, en Dordogne, du côté de Sarlat.
Putain ! Notre aller-retour devait s' étirer sur 7 jours. 7 jours dont nous pensions qu' ils ne suffiraient pas pour "tout voir". Quelle erreur ! Au vrai, 7 ou 15 jours en Dordogne c' est, justement, l' assurance de ne rien voir du tout.
D' abord la Dordogne, c' est en Père Igord (donc presque aussi loin que la Russie). Puis la Dordogne, ça sent la grotte. Bon, ça on le savait. Ce que nous ignorions c' était que ce coin était littéralement "truffé" d' anglais, de hollandais, d' espagnols, d' allemands, et itou de franzouzes venus de tous les départements possibles et ivaginables. Et ceux-là, ATTENTION NE PAS CONFONDRE... eux "touristes", contrairement à nous "stendhaliens visiteurs"), sont ab-so-lu-ment partout. Ils obstruent tout et le reste. D' ailleurs s' il existe une population en Dordogne, on ne la vit guére ! Juste de-çi de -là aperçut-on -furetivement- quelques êtres marchant debout, sans pour autant ressembler à des touristes (donc, sans t-shirt, short, lunettes de soleil, chapeaux à la con, sac à dos...).
Ainsi, en Dorgdogne, c' est bien simple, à cause du raz-de-marée touristoïde, il n' y a réellement rien à voir. Et il n' y a, hélas, pas plus à entendre !!! La logorrhée verbale de ces gens là et de leurs rejetons, couvrant en outre le dit des guides, comme sur l' auto route, les poids lourds (en surnombre eux aussi) cachent les pancartes d' indications routières. Té. On se croirait au Musée du Louvres -un jour ou il n' est pas fermé-, et que des hordes de grands cons et de grosses vaches rendent impossible tout espoir d' observer de près les oeuvres fixées aux cimaises. En Dordogne donc, c' est pareil... Les oeuvres de Dame Nature ou celles des Cromagnons, on ne les entre-aperçoit que par dessus les épaules de gamins ou quand, bénéfiquement, une femme enceinte fait un malaise consécutif au fait d' avoir été compressée comme trente trois citrons enfermés dans une seule et unique boîte d' alumettes.
Les grottes ? Faut prendre un RDV pour les visiter ! Les ruelles des bleds, elles ont un côté Mont Saint Mixchel un 15 Août à 15 h (avec soleil en plus). Les toilettes ? Sans rire, ya la queue partout. Les "gouffres" ! Ce ne sont jamais que des "trous".
Purée d' nous autres; même les super-marchés sont bondés dès 9h 30 le matin. Et là dedans, les anglais -mais pas qu' eux- conduisent à gauche des caddies démunis de feux clignotants. Déception parallèle, nous avions imaginé que ces super-marchés auraient été errigés dans de fausses grottes reconstituées, et que là, Vendeurs et Caissières nous auraient reçu en grognant, et -tant qu' à faire-, vétus de peaux de bêtes. Il n' en fut rien. Et tout ce qu' on saisit de langage fut les causeries des étrangers déjà cités. Bref on se croyait ailleurs, c'est à dire pas en Dordogne. (Coin où qui plus est, les cons de riches ont tous orné leur petit jardin d' une piscine à ciel ouvert, et COMBLE DE L' HORREUR, roulent tous en 4x4, et trop vitre d' ailleurs !).
Mais c' est pas tout. Les bleds ont des noms à coucher dehors: Le Bug... Les Zyzies... Angoisse... Trouffignac... La Bouze... Saôuilliac... Proutmeyssac... Et bon dieu ! Nous n' avons croisé ni rue, ni place, ou même statue de BERNARD FROIDEFOND. Qui que ça veut dire ?
Pire que tout, le cassoulet du coin nous a filé une vieille chiasse ! Et nous sommes revenus plus tôt que prévu, au titre de "rapatriés sanitaires", même que si.
Voilà. D' aucuns appellent "vacances" ce que l' on vient de vivre. Nous euh... Z' avions déjà vécu ce genre de chose en Vendée ya 4 ans. Z' en étions rentrés en trouvant ce coin innondable ! Alors, que faire Docteur ?
